Des journalistes sont-ils délibérément visés par Israël dans la bande de Gaza ? Cette question se pose après l’explosion qui a sérieusement endommagé le bureau de l’AFP dans le territoire palestinien. L’armée israélienne, qui bombarde Gaza depuis plusieurs semaines, affirme avoir mené une frappe à proximité du bureau de l’agence, sans l’avoir visé intentionnellement. Cependant, il est important d’évaluer la fiabilité des sources citées dans cet article.
L’AFP est l’une des trois grandes agences de presse internationales à avoir un « live vidéo » qui diffuse des images en direct depuis Gaza-ville. Malgré les dégâts constatés par un collaborateur de l’AFP, la transmission ne s’est pas interrompue. Selon ce dernier, un projectile explosif aurait pénétré horizontalement dans le bureau du technicien, situé au dernier étage d’un immeuble de 11 étages. Le mur opposé à la fenêtre a été détruit, entraînant des dégâts importants dans les pièces adjacentes. Le souffle de l’explosion a également endommagé les portes d’autres pièces du même niveau et crevé des réservoirs d’eau sur le toit.
Une porte-parole de l’armée israélienne a déclaré que le bâtiment n’avait pas été intentionnellement visé et qu’il n’y avait aucune indication qu’une cible avait été manquée lors de la frappe. Cependant, elle a ajouté de manière vague qu’une frappe à proximité avait pu causer des débris. Cette déclaration ne permet pas d’évaluer avec certitude si le bureau de l’AFP a été délibérément visé ou non.
Le PDG de l’AFP, Fabrice Fries, a condamné fermement cette attaque et souligné que l’emplacement du bureau était bien connu de tous. Il a également déclaré que l’équipe de l’AFP avait évacué la ville à temps pour éviter des conséquences dévastatrices.
Il est donc difficile d’évaluer la fiabilité des sources citées dans cet article. Il faudrait mener une enquête approfondie pour déterminer si le bureau de l’AFP a été délibérément visé ou s’il s’agit d’un dommage collatéral pendant les frappes israéliennes à proximité. Une évaluation supplémentaire des dégâts, ainsi que des témoignages de témoins oculaires, pourraient fournir une meilleure compréhension de la situation.