Le Conseil d’Etat français a rendu sa décision concernant l’expulsion de la militante palestinienne Mariam Abou Daqqa. Cette décision fait suite à celles du ministère de l’Intérieur et du tribunal administratif de Paris. Le Conseil d’Etat estime que la suspension de l’expulsion par le tribunal administratif était erronée, justifiant ainsi l’annulation de l’ordonnance.
Selon le Conseil d’Etat, bien que les interventions publiques de Mariam Abou Daqqa n’aient pas causé de trouble matériel à l’ordre public, le fait qu’elle soit une dirigeante du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) et qu’elle soit restée membre du mouvement est une raison suffisante pour procéder à son expulsion. Le FPLP est qualifié de « terroriste » par Israël et l’Union européenne, et le Conseil d’Etat rappelle que cette organisation a commis de nombreux attentats entre 2002 et 2015.
La militante palestinienne était arrivée légalement en France fin septembre pour donner des conférences, mais a reçu un arrêté d’expulsion mi-octobre en raison de sa « menace grave à l’ordre public ». Le tribunal administratif avait suspendu cet arrêté en soutenant que cela portait atteinte à sa liberté d’expression. Cependant, le Conseil d’Etat ne partage pas cette opinion, affirmant que Mariam Abou Daqqa ne peut bénéficier d’une telle protection, étant donné qu’elle n’a aucune attache en France.
Il convient de noter que les sources citées dans cet article sont le Conseil d’Etat français, le ministère de l’Intérieur et le tribunal administratif de Paris. Ces sources sont des institutions officielles et sont donc fiables.