La guerre entre Israël et le Hamas continue d’entrer dans son 28e jour, avec de nombreux efforts diplomatiques pour une trêve qui continuent d’échouer. Les bombardements sur Gaza se sont intensifiés, ce qui a conduit à une escalade du conflit.
Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a rejeté une trêve temporaire avec le Hamas tant que plus de 240 otages ne sont pas libérés. Pendant ce temps, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a proposé des pauses humanitaires pour protéger les civils palestiniens et a souligné la nécessité de créer un État palestinien pour assurer la sécurité d’Israël.
Le président français Emmanuel Macron a annoncé la tenue d’une conférence humanitaire le 9 novembre à Paris, visant à mobiliser les principaux acteurs impliqués dans la réponse humanitaire à Gaza. Des États, des bailleurs de fonds, des organisations internationales et des ONG, y compris le Comité international de la Croix-Rouge, ont été invités à y participer, de même que l’Autorité palestinienne.
L’armée israélienne a intensifié son offensive sur Gaza, tuant 10 commandants de bataillons du Hamas qui ont joué un rôle clé dans la préparation de l’attaque du 7 octobre, selon le porte-parole de l’armée israélienne Daniel Hagari. De son côté, le gouvernement du Hamas a déclaré qu’une frappe israélienne avait touché une ambulance à l’entrée du plus grand hôpital de Gaza, faisant 13 morts. Les autorités israéliennes ont affirmé que le véhicule était utilisé par une cellule terroriste du Hamas.
La France a exprimé son étonnement et son incompréhension concernant une frappe israélienne ayant touché l’Institut français de Gaza. Le ministère français des Affaires étrangères a demandé des explications à Israël, mais aucun agent ou ressortissant français ne se trouvait à l’intérieur de l’institut au moment de l’attaque.
Le ministère de la Santé égyptien a indiqué que 448 étrangers et binationaux, dont 96 enfants, avaient été évacués de Gaza vers l’Égypte vendredi. Selon le gouvernement français, 34 Français et leurs familles ont également pu quitter le territoire palestinien. Au début du mois de novembre, le Quai d’Orsay estimait à une cinquantaine le nombre de Français présents dans la bande de Gaza, sans compter leurs familles.
Le chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, a averti que la possibilité d’une « guerre totale » était réaliste. Il a déclaré que toute attaque contre le Liban serait une grave erreur, et a également adressé un avertissement aux États-Unis, allié d’Israël, en affirmant que le Hezbollah était prêt à faire face à leur flotte en Méditerranée. Il a souligné que pour éviter une guerre régionale, il était nécessaire de mettre fin rapidement à l’agression à Gaza.
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