Nouvelle escalade au Proche-Orient : Israël et le Hamas entament leur 32e jour de guerre. Un mois après l’attaque sans précédent du Hamas en Israël, l’Etat hébreu déclare se trouver « au cœur de la ville de Gaza ». Voici les événements marquants de la journée :
Israël a affirmé que ses troupes sont maintenant « au cœur de la ville de Gaza », un mois après le début de la guerre déclenchée par l’attaque du Hamas en Israël. Dans sa volonté déclarée d' »anéantir » le mouvement palestinien, Israël a envoyé des troupes au sol, qui ont continué à avancer dans la bande de Gaza sous une couverture aérienne. Yoav Gallant, lors d’une conférence de presse à Tel-Aviv, a déclaré : « Nous allons détruire le Hamas (…) Nos forces sont prêtes sur tous les fronts », ajoutant que « Gaza est la plus grande base terroriste jamais construite. »
Le ministère des Affaires étrangères a annoncé que deux groupes de ressortissants français et leurs proches ont pu quitter la bande de Gaza par le point de passage de Rafah. Le quai d’Orsay a déclaré qu’ils sont désormais en sécurité en Égypte, où ils ont été pris en charge par les autorités françaises. Au total, plus de 100 personnes ont été évacuées par la France.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a déclaré mardi qu’il excluait toute trêve ou livraison de carburant à la bande de Gaza tant que les 241 otages détenus par le Hamas ne seront pas libérés. Il a affirmé : « Pas d’entrée d’essence, pas de travailleurs palestiniens en Israël et pas de cessez-le-feu sans la libération de nos otages ».
En Israël, une minute de silence a été observée dans plusieurs villes et institutions en mémoire des victimes de l’attaque du Hamas il y a un mois. Les autorités israéliennes rapportent que plus de 1 400 personnes ont été tuées depuis le 7 octobre, la majorité étant des civils tués ce jour-là par les commandos du Hamas.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a répété mardi soir que le Hezbollah libanais soutenu par l’Iran « ferait l’erreur de sa vie » s’il entrait en guerre contre Israël. Cette déclaration intervient alors que la zone frontalière entre Israël et le Liban est le théâtre d’échanges de tirs quotidiens entre l’armée israélienne et le Hezbollah, depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas.
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