La Colombie a décidé de prendre des mesures drastiques pour faire face à la prolifération de la population d’hippopotames descendant de la collection privée de l’ancien baron de la drogue, Pablo Escobar. La ministre de l’Environnement, Susana Muhamad, a annoncé lors d’une conférence de presse que l’euthanasie serait l’une des trois mesures prises pour contrôler cette espèce envahissante. Le transfert d’individus dans d’autres pays et la stérilisation font également partie du plan de gestion.
La première étape de ce plan est la stérilisation d’une vingtaine de mâles d’ici la fin de l’année. Bien que la ministre n’ait pas donné de chiffres précis sur le nombre d’hippopotames qui seraient euthanasiés, une partie d’entre eux sera effectivement euthanasiée. En outre, certains spécimens seront transférés au Mexique, en Inde et aux Philippines.
Ces hippopotames, pesant près de deux tonnes, vivent en liberté dans la province d’Antioquia, dans le nord de la Colombie, et constituent le plus grand troupeau d’hippopotames en dehors de l’Afrique. Cependant, leur présence pose des problèmes. Des pêcheurs ont été attaqués sur le fleuve et des hippopotames ont même pénétré dans une cour d’école près de la ville de Doradal. Les biologistes s’inquiètent également de leur impact sur la faune locale, en particulier sur les lamantins, une espèce menacée. Les éleveurs de bétail ont également dénoncé les dommages causés par les déplacements nocturnes des hippopotames.
Les hippopotames de la collection de Pablo Escobar se sont reproduits de manière incontrôlée depuis sa mort, bénéficiant d’un habitat idéal composé de rivières, de marécages et de marais. Les chercheurs de l’Université nationale estiment que si cette population n’est pas contrôlée, elle pourrait atteindre un millier d’individus d’ici 2035.
Cependant, des organismes de défense des animaux soulèvent des inquiétudes quant à la souffrance que la stérilisation peut causer aux animaux et au danger que cela représente pour les vétérinaires impliqués. Par conséquent, il est nécessaire de prendre des mesures responsables et réfléchies pour la gestion de cette population d’hippopotames.
Il est important de noter que toutes les informations mentionnées dans cet article sont basées sur les déclarations de Susana Muhamad, ministre de l’Environnement de Colombie. Les experts et chercheurs de l’Université nationale, ainsi que les organismes de défense des animaux, sont des sources crédibles pour évaluer la situation des hippopotames en Colombie. Cependant, il convient de vérifier régulièrement les mises à jour et les développements de cette situation afin de garantir la fiabilité des informations fournies.